Au cours d'un repas une sonnerie de téléphone ce fit entendre. Tristan sortit son portable.

Eurus: Range cette chose ! Je veux pas de ça à ma table.

Tristan: Désolé ma chérie, mais je veux devoir te quitter. Le travail viens de m'appeler, il ont besoin de moi.

La maitresse de maison soupira et son mari se leva embrassa ses enfants sur le front. Il quitta la maison rapidement. Sa femme et lui se rapprochaient de jour en jour ils avaient maintenant presque l'air d'être un couple tout à fait normal.

Tristan: Tu me surveille ?

Non je m'ennuie.

Tristan: Va voir ma femme, elle quelque chose à te dire!

Encore un ? Je croyais que tu ne pouvais plus tenir !

Eurus: J'en ai parlé avec Tristan et il m'a dit que celui-ci était le dernier.

Pourquoi j'étais pas au courant de cette discussion ?

Eurus: Parce que cette discussion était totalement privée !

Bah... Tu viens juste de m'en parler donc elle n'était pas tant que ça privée.

Eurus: Ne commence pas tes phrases par "bah" c'est très vulgaire !

Tu viens d'alègrement contourner l'évidence que j'ai faite de ta bêtise.

Eurus: Oh ! Je suis outrée, file avant que je te...

M'en dit pas plus.

Thomas avait peu vu ses parents durant son enfance. Ils le délaissaient totalement pour vaquer à d'autres occupation telle que faire des enfants à la chaîne, se disputer, ou encore renflouer les caisses familiales. Bien heureusement, cela ne dérangait pas du tout Thomas qui avait seulement besoin de nourriture et d'un lit pour vivre. L'amour lui passait au dessus de la tête.

Il est bien ce petit.

Le jeune imcube, contrairement à son frère, se sentait bizarre, pas à sa place. De plus sa maman l'avait totalement oubliée. Si bien qu'elle attendait déjà un autre enfant.

La mère de ces deux enfants passait son temps à s'occuper d'elle, du moins c'est ce qu'elle laissait penser à son mari et au reste de la maison. En réalité, son cerveau tournait en boucle sur son mari qui avait accepté son travail, il avait accepté trop facilement, bien trop facilement. Et avec un compromis minime pourtant la vie est faite de gros compromis. Elle savait plus que quiconque.

Tout les matins, Eurus se réveillait dans un lit vide. Elle avait hâte de pouvoir quitter la maison le matin comme son mari et d'aller travailler.

Pour l'instant, un petite créature grandissait dans son ventre. Elle avait hâte de s'en débarrasser. Elle ne pouvait plus reconnaître son propre corps, que les nombreuses grossesses ...

Elle en a vécu deux et elle en est à sa troisième, elle abuse un peu.

... avait déformé.

Elle avait tout la tête dans les étoiles. Eurus pensait à l'avenir de son couple, des vraies raisons qui l'avait poussée à aller chez Tristan ce jour là, mais le plus souvent ses pensées allaient vers le plan de vengeance qu'elle concoctait.

Bon on se bouge ! Allez on cesse de ruminer le passé, ce qui est fait est fait.

Eurus: Je vis dans le passé: Maman appartient au passé, je suis avec elle.

Oui mais t'as des enfants, un mari et un présent. Il faut se concentrer dessus.

Eurus ne répondit pas car elle n'avait ni écouté, ni entendu tellement ses pensées la préoccupait.

Plusieurs mois plus tard:

C'est qui elle?

Eurus: La voisine, Béatrice.

Elle a pas l'air gentille.

Eurus: On s'en fiche c'est juste pour avoir de la compagnie.

Ils sont où tes enfants ?

Eurus: Blablabla.

Ah j'en ai trouvé un !

Tristan: Il traînait dehors, par ce temps c'est pas une bonne idée.

C'est ton enfant pas le mien. Et Eurus, elle a rien fait ?

Tristan: Elle est pas bien en ce moment. Elle se cache, passe des heures dans la salle de bain. Elle dit que c'est la grossese, mais je ne la croit pas. Elle couve autre chose.

Je peux pas aider, cependant parle en avec elle. De toute façon c'est bientôt fini tout ça.

Tristan poussa un long soupir.

Tristan: Oui, bientôt.

A l'aurore, une violente douleur réveilla Eurus.

Son ventre, bien rond, allait redevenir plat.

Elle appela à tout va son mari. Mais son cri réveilla les enfants et la situation empira. Eurus se débrouilla pour descendre les escaliers. Une fois devant la maison une douleur fulgurante la traversa. Elle s'évanouit avec un cri de désepoir.

Par chance, Béatrice ne dormait pas. Elle avait entendu les cris et se doutait que quelque chose ne tournait pas rond. La voisine se chargea de tout. Depuis son téléphone elle composa le numéro des urgences qui prirent Eurus. Elle appela ensuite Tristan qui rejoint Eurus directement a la clinique. Amandine, qui avait un grand coeur, calma les deux petits et resta avec eux jusqu'au retour des parents.

Le soleil se couchait quand Eurus, exténuée, rentra à la maison. Elle avait avec elle trois nouveau-né. Mais l'accouchement fut particulièrement difficile car l'un des quadruple était mort avant sa naissance. C'était cela qui avait provoquait l'évanouissement. Les, désormais, triplés était nés prématurément.

Chapitre 33: Black beauty

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